Dans
le détail
: bit rate moyen de 6,21 Mb/sec. Points forts
: ... Points faibles : ... Pour
le reste : ... Subtitles : norwegian,
english, none. (juillet 2008)
Le pour et le contre : dans la première
moitié des années 1950, le directeur d'un
asile psychiatrique nous raconte comment Einar Wang, un
ancien patient, avait été admis dans son
service après avoir tenté de se jeter sous
les roues d'un train. Marié depuis quatre ans à
la jolie Else, il n'était pas parvenu à
avoir d'enfant et cela avait fini par le plonger dans
un grave état dépressif. Après moult
piqûres et quelques séances d'électrochocs,
l'homme avait peu à peu refait surface. Mais ce
n'est que lorsque sa femme avait subitement trouvé
le moyen de tomber enceinte qu'il avait pu regagner le
monde des "vivants". Seulement voilà
: à cette époque, les troubles du psychisme
mettaient bien des gens mal à l'aise, beaucoup
pensaient "fou un jour, fou toujours"...
Ce deuxième film d'Edith Carlmar est une sorte
de docu-fiction sur la psychiatrie en Norvège au
début des années 1950. Il commence de façon
pataude, on y voit des gens en blouse blanche jouer maladroitement
des scènes de la vie quotidienne en milieu hospitalier
: l'admission des patients, les repas, les visites du
médecin-chef, les nuits, les promenades, les séances
d'électrochocs (dont on pensait qu'ils agissaient
sur les troubles mentaux à la façon de la
pénicilline sur la pneumonie). On y entend aussi
de tristes constats : les patients des hôpitaux
psychiatriques font peur, ils sont les lépreux
du monde contemporain. Ils sont la honte des familles,
on les cache, on les oublie (sauf lorsqu'il y a un héritage
à récupérer). Par ailleurs, les moyens
pour les soigner sont très insuffisants. Pendant
un bon moment, les tableaux s'enchaînent sans être
jamais développés, et l'on s'ennuie un peu.
Le cinéma ne reprend vraiment ses droits que lorsque
Else décide dans l'urgence de tomber enceinte (là,
les choses se corsent un peu et l'on se met à penser
à ces contes de Maupassant où l'héroïne
doit avoir un enfant à tout prix) et quand Einar
finit par regagner son domicile et son travail ; y aura-t-il
rechute ou pas ? A ce moment, les paupières du
spectateur se relèvent, mais il est un peu tard...
le film se termine. |