Dans
le détail
: bit rate moyen de 6,16 Mb/sec. Points forts
: ... Points faibles : ... Pour
le reste : ... Subtitles : norwegian,
english, none. (juillet 2008)
Le pour et le contre : A Oslo, Erik Hauge
mène une vie tranquille de mécanicien. Il
est beau gars, se prépare à épouser
la jolie Marit, rien ne semble devoir troubler un avenir
tout tracé. Et puis, un beau jour, une jeune femme
riche fait irruption dans le garage où il travaille
et lui demande de jeter un coup d'oeil au moteur de sa
superbe Dodge décapotable. Échange de regards.
Sentiment étrange. A l'évidence, l'inconnue
n'est pas seulement venue là pour un problème
de delco...
Pour tout dire, ce premier film d'Edith Carlmar n'est
pas très emballant. La raison ? Une belle erreur
de casting. Si Claus Wiese fait parfaitement l'affaire
dans le rôle du bellâtre, on ne peut pas dire
que la comédienne Bjørg Riiser-Larsen (1916-2000),
elle, soit parfaitement à sa place ici. De fait,
ce mélange hommasse de Ginette Leclerc, de Joëlle
Bernard et de déménageur breton est tellement
déplaisant qu'on a beaucoup de mal à croire
à cette histoire de coup de foudre. On regarde
le pauvre Erik tout à sa passion pour sa vieille
carne et l'on se dit : "Mais que diable allait-il
faire dans cette galère ?" On veut bien croire
que les hormones aient des élans que la raison
ignore, mais... tout de même ! Sinon, il se dit
que ce film serait le tout premier "film noir"
norvégien, mais c'est sans doute exagéré.
Si l'on y trouve bien un jeune homme aux prises avec une
femme fatale, on est loin — esthétiquement
parlant — des éclairages et de l'utilisation
de l'obscurité si caractéristiques des films
de ce genre. On est davantage en présence d'un
drame — "Ils ne sont pas du même milieu,
mais ils en pincent l'un pour l'autre" — comme
ont pu en tourner des Marcel Carné, des Julien
Duvivier ou des Gilles Grangier. S'il avait été
réalisé en France, le rôle d'Erik
aurait pu être tenu par un Roland Lesaffre et celui
de Sonja — la femme fatale — par une Marie
Daëms... A titre anecdotique, sachez que cette "Mort
est une caresse" provoqua un certain scandale lors
de sa sortie. On y montrait et on y disait des choses
qui choquèrent... à Oslo, la réalisatrice
fut même menacée de mort, et, à Kristiansand,
le film fut interdit d'écran pendant un moment. |