svensk version
Pojken i trädet (Le garçon dans l'arbre)

Réalisateur : Arne Sucksdorff
Année : 1961
Acteurs principaux : Tomas Bolme, Heinz Hopf, Björn Gustafson, Birgitta Pettersson...
Éditeur : Sandrew Metronome (édition suédoise)

Format vidéo
: 16/9e
Image : problématique
Son : bon
Suppléments : aucun

Généralités : édition de juillet 2008 ; bit rate moyen de 6,87 Mb/sec. Disque visionné sur un écran 16/9e Sony Trinitron (82cm) avec un lecteur de salon Panasonic RV-60, puis zappé sur un écran LCD full HD Sony Bravia (102 cm) avec un lecteur Toshiba HD XE-1... Les années passent, rien ne change chez Sandrew Metronome ; ou si peu. Le master réalisé pour ce seul drame tourné par Arne Sucksdorff (1917-2001) est un nouveau ratage à ajouter au palmarès de l'éditeur. C'est plus ou moins "regardable", mais... quelle épreuve.
la jaquette
tomas bolme & birgitta pettersson
 
Points forts : sur un téléviseur de taille moyenne (jusqu'à 82 cm), l'image est acceptable ; très bonne impression d'ensemble pour ce qui touche à la propreté de la copie ; noir & blanc satisfaisant ; définition correcte ; bonne stabilité globale (voir aussi "points faibles"). Points faibles : un certain nombre de défauts qui viennent gâcher la fête... Le film ne dure qu'1h22'09, pourtant, il semble qu'on n'y soit pas allé de main morte avec la compression. Ainsi, certains plans sont assez dégradés et leurs arrière-plans sont pixelisés. Dans quelques cas extrêmes, on a carrément de la bouillie de pixels à l'écran (27'29-34, 28'37-38). Par ailleurs, comme on a de nouveau usé et abusé du DNR, on relève de fréquents problèmes de "postérisation" (le ciel nocturne à 2'25-29, 3'04-07, 3'38-39, 3'43-45, le mur à gauche du miroir à 14'55-59, le mur à droite à 15'08-25, la partie gris clair du mur à 25'29-34, le mur de la chambre de Marie à 27'36-41). Enfin, je signalerai des "mouvances" à 2'35-38 (la voiture), 13'23-40 (la voiture), 14'21-24 (le tronc), 14'36-52 (les fenêtres et les rampes de l'escalier), 40'11-23 (le tronc), 42'49-43'18 (le fond de la pièce). Sur un grand écran plat ou avec un vidéoprojecteur, ça ne va pas du tout. Pour le reste : image proposée au format 2.301 (constaté sur capture). Côté audio, il n'y a que la version originale en suédois. Il y a des sous-titres suédois et anglais. Police de sous-titrage 16/9e de taille raisonnable. Avec un lecteur de salon, on n'a pas d'affichage du minutage et du chapitrage. Subtitles : swedish, english, none. (juillet 2008)

Le pour et le contre : Göte, environ 16 ans, fait les quatre cents coups avec Max et Manne, deux voyous un peu plus âgés. Ils parcourent les routes nuitamment dans des voitures volées et s'amusent à abattre au fusil à lunettes des chevreuils dont ils vont ensuite revendre la viande. Un soir, ils sont repérés par un garde-chasse. Ils parviennent à s'enfuir mais s'aperçoivent peu après qu'ils ont laissé une douille sur le lieu de leur dernier exploit. Pour qu'on ne puisse pas remonter jusqu'à eux, Max charge Göte d'aller la retrouver. Le jeune garçon y passe la nuit, mais ne trouve rien. Le lendemain, pensant qu'il a été dénoncé par sa soeur Marie, il décide de ne pas rentrer chez ses parents, il s'enfuit dans la forêt, récupère le fusil, les cartouches — cachés dans un tronc d'arbre creux — et disparaît...

Quand le jeune garçon se met à chasser, à pêcher, à ramasser des oeufs dans les hautes herbes et à se réfugier dans les arbres, on se met à penser au personnage de Lebrac dans "La Guerre des Boutons" (1962). Mais là s'arrête la comparaison. Göte, qui est issu d'un milieu plutôt favorisé, n'est pas à proprement parler un enfant rebelle, il n'est pas maltraîté, il est juste mal dans sa peau, il se cherche... Sur ce sujet mille fois traité ailleurs, Arne Sucksdorff nous propose un oeuvre intéressante, joliment mise en image par Gunnar Fischer (directeur de la photographie de la plupart des Bergman "première période") et étonnamment mise en musique par Quincy Jones. Autour de Tomas Bolme, Heinz Hopz (Max) dégage une violence convaincante, et Birgitta Pettersson ("Le Visage", "La Source") promène son joli minois avec une douceur angélique. Incidemment, c'était le dernier "vrai" film de sa courte carrière cinématographique.
Kino Digital är en hemsida utan lukrativa syften. Bilderna används i informationssyfte. Pojken i trädet © 1961 Sandrew Film & Teater - Sandrew Metronome Int. All rights reserved. Coverdesign © 2008 Sandrew Metronome. All rights reserved.