Millionær for en aften (Millionnaire d'un soir)

Réalisateur : Øyvind Vennerød
Année : 1960
Acteurs principaux : Unni Bernhoft, Henki Kolstad, Willie Hoel...
Éditeur : Nordisk Film (édition norvégienne)

Format vidéo : 4/3
Image : (très) bonne
Son : d'époque
Suppléments : filmographies
Remarques : édition d'octobre 2004 ; bit rate moyen de 6,66 Mb/sec. Disque visionné avec un lecteur de salon Panasonic RV-60 sur un téléviseur 16/9e Sony Trinitron (82 cm). Points forts : très bonne impression d'ensemble pour ce qui touche à la propreté de la copie (c'est très propre dès la première seconde) ; très beau noir & blanc ; bonne définition ; bonne stabilité globale (voir aussi "points faibles"). C'est encore une belle réussite du Norsk Filminstitutt. Points faibles : quelques mini pétouilles résiduelles, deux poinçons, une ligne verticale blanche à la toute fin du film (1h21'08-11). Côté stabilité, on signalera de légères "mouvances" à 4'29-31 (la zone sombre de la façade) et 4'32-38 (l'asphalte par rapport aux voitures à l'arrêt). Enfin, il y a un bel artefact à 35'35 (c'est quasi subliminal, on ne peut le voir qu'en y allant image par image ; cliquez pour voir). Pour le reste : image proposée au format 1.292 (constaté sur capture). Côté audio, il n'y a bien sûr que la version originale en norvégien. Il y a des sous-titres norvégiens et anglais. Pas de sous-titres français. Subtitles : norwegian, english, none. (juin 2008)

Le pour et le contre : Un beau jour, en se rendant à une répétition, la comédienne Mai Grønlien est éclaboussée par une limousine. Le chauffeur s'arrête et lui propose de la conduire au théâtre pour se faire pardonner. Hélas, la course ne dure pas bien longtemps, car, chemin faisant, ils ont un accrochage avec un autre véhicule. La jeune femme se voit contrainte de finir la route à pied en se disant que, décidément, la journée commence bien mal. Ce qu'elle ignore, c'est que l'homme qui l'a éclaboussée est le chauffeur d'un certain Erik Landheim — richissime armateur — et que ces incidents vont bouleverser son existence...

Ce film reprend — dans les grandes lignes — le scénario de "Kyss henne !", un film suédois réalisé en 1940 par Weyler Hildebrand. S'il avait été réalisé en France, on aurait certainement eu Jean Boyer à la mise en scène, une jeunette dans le rôle de la comédienne et Fernandel dans celui de l'armateur. De fait, ce sympathique "nanar" norvégien tout en accumulation de quiproquos évoque souvent les comédies bourgeoises tournées à la fin des années 1950 et au début des années 1960 par notre inimitable centaure marseillais. Le couple formé par Unni Bernhoft (27 ans à l'époque) et Henki Kolstad (45 ans) a beau être totalement inconnu sous nos latitudes, il emporte assez facilement la sympathie du spectateur d'aujourd'hui (pour peu que ce dernier soit "amateur" du genre il va de soi). Et si bon nombre de gags n'évitent pas l'outrance, la bonne humeur de l'ensemble — agrémenté de deux numéros de chant de la jeune femme — invite à l'indulgence.