svensk version
Danssalongen (Dancing)

Réalisateur : Börje Larsson
Année : 1955
Acteurs principaux : Elof Ahrle, Sonja Wigert, Gunvor Pontén, Lars Ekborg, Ingrid Thulin...
Éditeur : Klubb Super 8 (édition suédoise)

Format vidéo : 4/3
Image : problématique
Son : d'époque
Suppléments : bandes annonces
Remarques : édition de mai 2008 ; bit rate moyen de 5,79 Mb/sec. Ça ne va pas du tout, d'où le code couleur "De qui se moque-t-on ?". Points forts : bonne impression d'ensemble pour ce qui touche à la propreté de la copie (il reste des points blancs ici et là, mais, compte tenu des problèmes de transfert, c'est bien le moindre des problèmes) ; bonne définition. Points faibles : l'image est dramatiquement sombre. C'est noir, noir, noir et noir ! Sur 1h37 de film, moins d'une dizaine de minutes présentent une luminosité à peu près acceptable. Par ailleurs, on note parfois de brusques secousses de l'image qui — si on examine le problème à la loupe — se révèlent être de gros artefacts de transfert qui font penser qu'on est peut-être en présence d'un repiquage de master VHS (43'33, 1h08'17-40, 1h08'52-56, 1h09'47-1h10'15 ; cliquez pour voir). Enfin, le master est un peu bruité. Pour le reste : image proposée au format 1.278 (constaté sur capture). Petit gel d'image à 1h26'48 (passage de couche ?). Côté audio, il n'y a bien sûr que la version originale en suédois. Enfin, il n'y a pas le moindre sous-titrage. Si vous ne parlez pas suédois, c'est cuit ! Subtitles : none. (mai 2008)
la jaquette
lars ekborg & gunvor pontén
 
Le pour et le contre : A Stockholm, au milieu des années 1950, la jeune chanteuse Sonja Gren fait les beaux soirs d'une boîte de nuit en vogue. Viktor, le patron, lui tourne évidemment autour, au grand dam de son épouse Ria qui en devient malade de jalousie. Mais voilà qu'un soir, l'ex de Sonja — un voyou tout juste sorti de prison — refait surface. A n'en pas douter, cela va bientôt sentir la poudre...

Que dire ? si ce n'est "bof, bof, bof"... Si l'on fait abstraction des problèmes de transfert (qui empêchent de profiter réellement du film), il faut bien avouer que tout cela n'est pas très emballant. Pour un spectateur français d'aujourd'hui, on ne peut pas dire que le couple formé par Elof Ahrle (Viktor) et Sonja Wigert (Ria) soit très charismatique. Par ailleurs, le choix de la chanteuse Sonya Hedenbratt pour le doublage de Gunvor Pontén est plutôt malheureux (le timbre de voix n'est pas très beau). Enfin, Lars Ekborg — qui tournait deux ans plus tôt dans "Monika" — fait parfois sourire dans son rôle de gouape-qui-va-faire-un-malheur. Que reste-t-il ? La peinture d'une certaine jeunesse stockholmoise au milieu des années 1950, un spectacle sans doute destinée à faire frissonner le bourgeois d'alors (dix ans plus tôt, Alice Babs Nilsson avait déjà fait scandale avec ses adorables comédies à la gloire du swing). Des danses de sauvages, une libido débridée, de la violence, un zeste de toxicomanie... terrible ma bonne dame !

Vous ne pourrez profiter de ce DVD qu'à la condition de comprendre le suédois.
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