Points
forts : très bonne
impression d'ensemble pour ce qui touche à la propreté
de la copie ; belles couleurs ; bonne définition
; c'est stable, pas de "mouvances" constatées.
Pas de soucis côté audio. Points
faibles : sur quelques plans, on note un certain
aliasing sur les lignes courbes ou droites (voir notamment
la voiture à 8'17, les cercueils à 24'15-18,
les lignes sur la carosserie à 37'55-38'00, le
bord des coussins du canapé à 59'04-05,
les bords de la glace de la portière à 59'34-35...
même avec un lecteur capable d'upscaler l'image,
le défaut reste visible. Enfin, avec un lecteur
de salon, il n'y a pas d'affichage du minutage et du chapitrage
(ce qui est assez gênant). Pour le reste
: image proposée au format 2.347 (constaté
sur capture). Gel d'image au passage de couche (vers 55'20).
Côté audio, il n'y a bien sûr que la
version originale. Il y a des sous-titres suédois,
norvégiens, danois, finnois et anglais. Pas de
sous-titres français. Subtitles
: swedish, norwegian, danish, finnish, english, none.
(avril 2008)
Le
pour et le contre : A Stockholm, un soir de réception,
la jeune avocate Rebecka Martinsson reçoit un coup
de fil de Sanna Strandgård, son amie d'enfance.
Celle-ci vient de trouver le cadavre mutilé de
son frère — jeune prédicateur dans
une communauté religieuse libre de Kiruna —
et elle la supplie de venir à son secours. Ni une
ni deux, Rebecka prend l'avion. Une fois sur place, elle
se voit bientôt contrainte de mener l'enquête
(car les soupçons de la police se portent très
vite sur Sanna), mais tout le monde ne voit pas cela d'un
très bon oeil...
Un film avec Izabella Scorupco, comédienne suédoise
d'origine polonaise (certains se rappelleront peut-être
de ses prestations de James Bond girl dans "Golden
Eye", d'alpiniste dans "Vertical Limit",
ou de chasseuse de dragon dans "The reign of fire"),
cela semblait prometteur. Pourtant, tout compte fait,
on ne peut s'empêcher de rester sur sa faim. De
fait, ce thriller est assez mou et les quelques moments
de tension ne parviennent jamais à exciter vraiment
l'adrénaline des spectateurs. Les scénaristes
ont beau tenter de brouiller les pistes, rien n'y fait
: on suit l'ensemble d'un oeil atone, sans trembler, sans
redouter le pire. Et, même si la fin réserve
une petite surprise, on ne retient vraiment que deux choses
de tout cela : une peinture convenue de l'hystérie
et des manipulations dans certains groupes religieux,
et, surtout, la jolie balade dans les paysages enneigés
de la commune de Kiruna. |