Points
forts : très bonne impression d'ensemble
pour ce qui touche à la propreté de la copie
; belles couleurs ; bonne définition ; c'est stable,
pas de "mouvances" constatées. Pas de
soucis côté audio. Points faibles
: rien de notable... en dehors du changement de couche
vraiment peu discret. Pour le reste :
image proposée au format 1.704 (constaté
sur capture). Passage de couche à 58'30. Côté
audio, il n'y a que la version originale en suédois
(en mono d'origine). Il y a des sous-titres suédois
et... c'est tout. Pas de français, ni anglais.
Police de sous-titrage 16/9e raisonnablement envahissante.
Rien dans la rubrique "suppléments",
mais, peu importe, c'est la qualité de l'image
qui prime. Subtitles : swedish, none.
(janvier 2008)
Le pour et le contre
: A Stockholm, dans la première moitié des
années 1970, Jack, Bart, Harald et Jonny brûlent
la vie par tous les bouts. Jack veut être écrivain.
Bart fait de la peinture. Harald consomme et vend toutes
sortes de produits stupéfiants. Jonny fait de la
photo. Ils sortent, dansent, boivent, font l'amour, philosophent,
se droguent. Ils vivent dans l'urgence, avant que ne vienne
l'automne, avant que n'arrive la trentaine...
Ce film — adaptation d'un roman à succès
d'Ulf Lundell — fait immanquablement penser au "Péril
jeune" de Cédric Klapisch. Le canevas est
à peu près le même : on commence dans
la furie des guitares à la Hendrix et on finit
par une bonne gueule de bois. Seules différences
: 1) les personnages ne sont pas des lycéens, ils
ont environ vingt-cinq ans ; 2) le ton y est plus grave
; 3) le film est "d'époque". Cela dit,
s'il nous offre une occasion d'effectuer un petit voyage
dans le temps — de revoir Stockholm et Visby il
y a un peu plus de trente ans — l'essai n'est pas
totalement transformé, le charme n'opère
pas aussi bien qu'avec "En kärlekshistoria /
Une histoire d'amour" de Roy Andersson (1970). |