Points
forts : copie très
propre ; couleurs satisfaisantes ; bonne définition
; c'est stable, pas de "mouvances" constatées.
Pas de soucis côté audio. Points
faibles : rien de notable... pour pinailler,
j'évoquerai d'infimes fourmillements ici ou là.
Pour le reste : image proposée
au format 1.848 (constaté sur capture). Bizarrement,
la première moitié du générique
est au format 2.20, puis, l'image est démattée
et passe au format 1.85 ! (il s'agit bien d'un démattage
et non d'un zoom de l'image). Côté audio,
il n'y a bien sûr que la version originale en danois.
Il y a des sous-titres danois, suédois, norvégiens
et finnois. Pas d'anglais, pas de français. Police
de sous-titrage 16/9e idéalement discrète.
La séquence "coulisses du tournage" de
la rubrique "suppléments" (20'37) et
en version originale non sous-titrée. Subtitles
: danish, swedish, norwegian, finnish, none. (septembre
2007)
Le pour et le contre
: Au Danemark, Kurt Hartmann dérobe un tableau
représentant la Vierge noire de Czestochowa pour
le compte de malfrats russes, et, pour échapper
à la police, se voit contraint de l'envoyer par
la Poste à sa fille Maria qu'il n'a pas vue depuis
des années. S'ensuit une course-poursuite sur les
routes danoises puis polonaises entre la jeune femme,
un policier suspendu, des complices persuadés qu'ils
ont été doublés et un tueur...
Il s'agit d'une comédie policière "loufdingue",
dans l'esprit de ce qu'ont pu faire Georges Lautner et
Philippe De Broca il y a quelques décennies (on
pourra aussi penser à quelques "délires"
à la Jean-Marie Poiré, mais avec un découpage
plus soft). Ici, Tuva Novotny — jeune coqueluche
du cinéma suédois depuis 2000 — nous
la joue Jean-Paul Belmondo dans "l'Homme de Rio".
Elle vole au secours de son père : en voiture,
en bateau, à la nage, en avion... elle assomme
ou électrocute ses divers poursuivants, elle fonce,
au mépris de la plus élémentaire
vraisemblance (mention spéciale au "grand
n'importe quoi" de la scène de l'avion). Dans
ce film, on se tire dessus, on accumule parfois les blessures,
mais on ne meurt presque jamais... Il y a cinq scènes
d'action dans la première heure, puis — comme
souvent — le soufflet a plutôt tendance à
retomber. Quoi qu'il en soit, c'est filmé avec
sincérité (autrement dit : on n'a pas l'impression
d'être devant un "nanar" vite torché)
et — pour peu qu'on ne soit pas bégueule
— cela se regarde avec amusement. Un petit film
sympatoche. |