Points
forts : copie très
propre (quelques petits points blancs épars) ;
couleurs bien fraîches (on dirait que le film date
d'hier) ; bonne définition globale ; c'est stable,
pas de "mouvances" constatées. Pas de
soucis côté audio. Points faibles
: quatre cinq passages présentent des fourmillements
plus ou moins prononcés (il s'agit surtout de plans
en basse lumière ; voir à 1'28-58, 1h09'25-36,
1h27'58-1h29'01, 1h29'34-1h30'08). Côté définition,
on a quelques secondes soft à 11'33-34, 11'38-40,
28'18-20, 28'23-25. L'encodage peine un peu sur certains
plans de brouillard à la fin du film. Enfin, sur
l'exemplaire testé, j'ai relevé des drops
multiples à 1h34'59-1h35'04 (apparition
de gros pixels... constaté sur lecteur de
salon ; pas de problème sur lecteur de PC). Pour
le reste : image proposée au format 1.73
(constaté sur capture). Passage
de couche à 1h15'06. Côté
audio, il n'y a que la version originale en suédois.
Il y a des sous-titres suédois, norvégiens,
danois, finnois et anglais (un bon point pour les cinéphiles
non suécophones). Pas de sous-titres français.
Police de sous-titrage 16/9e raisonnablement envahissante.
La rubrique "suppléments" est très
fournie, trop même ! Environ 75 minutes de suppléments
pour un film d'1h54, cela donne un disque chargé
comme une mule et ce n'est pas sérieux. Ainsi,
l'encodage peine énormément sur certains
suppléments. Sur les bouts d'essais des deux jeunes
comédiens —
notamment
—, on a de gros problèmes
de macroblocking. Subtitles : swedish,
norwegian, danish, finnish, english, none. (septembre
2007)
Le pour et le contre
: A Stockholm en 1969, Pär (15 ans) et Annika
(13 ans) tombent amoureux... Pendant qu'ils roucoulent,
les adultes dépriment en contemplant l'horizon
désolé de leurs illusions perdues.
L'adolescence
et l'éveil à l'amour en Suède à
la fin des années 1960. Ce film d'un Roy Andersson
alors tout jeune (26 ans) est vraiment chouette !
Outre le voyage dans le temps qu'il nous fait faire (les
vêtements, les parties de flipper au café,
les mobylettes improbables...), le naturel des deux jeunes
comédiens est vraiment emballant. Et les Suédois
de sexe masculin qui ont vu le film à l'époque
se souviennent encore avec émotion de la jeune
Ann-Sofie Kylin. Côté narration, on passe
alternativement du petit monde "enchanté"
des tourtereaux, à l'univers "désenchanté"
des adultes. Seule la fin pourra paraître déséquilibrée
en donnant la part belle à la déprime des
adultes. Dans la rubrique suppléments (qui aurait
mérité un disque à part), on peut
voir Rolf Sohlman et Ann-Sofie Kylin 34 ans plus tard,
sur certains lieux de tournage, et là, difficile
de ne pas penser à sa propre jeunesse évanouie... |