Kråkguldet / Le trésor des corneilles (test DVD)

Kråkguldet (Le trésor des corneilles)

Réalisateur : Leif Krantz
Année : 1969
Acteurs principaux : Staffan Hallerstam, Maria Lindberg, Stefan Feierbach, Tore Lindwall
Éditeur : Atlantic Film (édition suédoise)

Format vidéo : 4/3e
Image : bonne (quoique)
Son : bon
Suppléments : aucun
Remarques : édition de novembre 2006 ; bit rate moyen de 5,65 Mb/sec. Ici, on a un transfert en miroir de celui de la série "Kullamannen" : les choses commencent plutôt mal et se terminent de façon convenable. "Peut mieux faire" donc. Points forts : assez bonne impression d'ensemble pour ce qui touche à la propreté des copies (entendons-nous sur les mots : "assez bonne" ne veut pas dire "bonne" ; voir détails ci-dessous) ; couleurs convenables ; bonne définition (à quelques rares défaillances près) ; et bonne stabilité globale. Points faibles : l'encodage du premier épisode fait vraiment craindre le pire. Ça vibrionne sec sur pas mal de plans. Sinon, côté propreté, il reste une certaine quantité d'impuretés plus ou moins grosses sur toute la durée du programme. Les couleurs sont généralement bien saturées, mais certains passages ont droit à un léger voile jaunâtre qui fait "daté". Enfin, on a relevé un certain nombre de "mouvances". Pour le reste : image proposée au format 1.304 (constaté sur capture). Le disque propose un sous-titrage suédois discret. Pas de sous-titres français, ni même anglais. Incidemment, on signalera que les épisodes sont assez courts, et que, si l'on enlève le petit "si vous avez manqué le début" de chaque opus et les génériques de début et de fin, il y a environ 22 minutes de film à chaque fois. L'éditeur a sorti "Kullamannen", une autre série pour enfant de Leif Krantz (1967) et le DVD présentait aussi des soucis d'encodage. Subtitles : swedish, none. (août 2007)

staffan hallerstam, stefan feierbach & maria lindberg

Commentaire pour chaque épisode :

Farligt område (zone dangereuse) : c'est le moins bon transfert du disque ; les problèmes de fourmillements y sont nombreux. Par ailleurs, côté propreté, on ne peut pas dire que les premières secondes de l'épisode soient très engageantes. On a aussi relevé un certain nombre de "mouvances" : 1'57-59 (la plaque d'immatriculation), 2'15-17 (la partie ensoleillée de la colline), 4'41-43 (la façade de bois), 16'29-36 (la roche à gauche), 16'52-55 (la roche à gauche). D'une manière générale — question stabilité — les parties sombres et les zones claires ne font pas très bon ménage. Huvet på ett fat' (La tête sur un plat) : c'est mieux, mais il y a parfois des soucis de colorimétrie (des passages sont équilibrés, d'autres présentent une dominante jaunâtre). Petits problèmes de définition à 2'09-10, 2'17-21. Enfin, il y a des "mouvances" à 24'44-57 (les fenêtres), 25'04-07 (les fenêtres), 26'27-28 (la garniture sur la tête de cochon). Ingen dager synes än (Il ne fait pas encore jour) : pas trop de soucis sur cet épisode. On signalera juste une ligne verticale noire sur le générique à 1'31-45. Il y a aussi un vilain raccord à 3'38-39. Jägare och villebråd (Chasseurs et gibier) : peu de gros défauts. On signalera une ligne verticale blanche à 25'51-57 et des "mouvances" à 12'16 (voir les sapins) et 24'05-15 (les lustres). Dags för Herodes (Au tour d'Hérode) : pas de gros problèmes en dehors du joli scratch à 7'15. Skarp-Eriks skatt (Le trésor d'Erik le Vif) : ici on a surtout noté des problèmes de définition (voir à 8'34, 8'43, 11'40-42, 14'12-13, 18'48-49, 18'55-59, 24'11-12). Il y a aussi des "mouvances" à 15'00-01 (la fenêtre).

Le pour et le contre : A la fin des années 1960, dans le centre de la Suède, le jeune Staffan trouve une pépite d'or dans la neige non loin d'une mine désaffectée. Pensant qu'elle appartient à un trésor légendaire dont lui a parlé son grand-père — le trésor d'Erik le Vif — il se hâte de la cacher pour ne pas exciter les convoitises ; peine perdue : la précieuse trouvaille est volée au bout de quelques heures. Une enquête haletante commence alors pour la retrouver et démasquer le ou les voleurs.

Après Kullamannen (1967), Leif Krantz a remis le couvercle avec cette nouvelle série pour enfants, mais en couleur cette fois. Si le public visé reste assez jeune (vers 8 / 10 ans), c'est plutôt pas mal cette fois. Il y a un bon petit suspense et, pour peu qu'on n'ait pas complètement perdu son âme d'enfant, on se laisse facilement prendre par la main pendant les 2h49 que dure le spectacle. La forme narrative est identique à celle de "Kullamannen" et chaque fin d'épisode nous maintient judicieusement en haleine (notamment à la fin du défilé de la Sainte-Lucie), un peu comme le faisait Hergé à la fin de chacune des planches de ses albums de Tintin. Que va-t-il arriver ensuite ? T-t-tsaaan ! Seule la musique déçoit vraiment. Le côté "Maxime le Forestier sous Tranxène", c'est plutôt bof... Ceux qui ont vu "Kullamannen" retrouveront ici Staffan Hallerstam et Maria Lindberg, un poil plus vieux. Enfin, on signalera aux connaisseurs que Gunnar Fischer était à la photographie !

Vous ne pourrez profiter de ce DVD que si vous êtes capables de comprendre le suédois.