Herr von Hancken (test DVD)

Herr von Hancken

Réalisateur : Rumle Hammerich
Année : 2000
Acteurs principaux : Per Oscarsson, Johan Widerberg, Tuva Novotny, Mona Malm
Éditeur : Pan Vision (édition suédoise)

Format vidéo : 16/9e
Image : bonne (quoique)
Son : bon
Suppléments : aucun
Remarques : édition de janvier 2007 ; bit rate moyen de 7.89 Mb/sec pour les deux disques (on a peine à le croire !). Edition tout à fait regardable, mais, "Peut mieux faire". Points forts : excellente impression d'ensemble pour ce qui touche à la propreté de la copie ; bonne définition (à quelques défaillances près) ; c'est stable, pas de "mouvances" constatées. Points faibles : ce qui déçoit, ici, c'est la compression, assez peu discrète dans l'ensemble et vraiment perfectible (surtout dans les scènes en basse lumière). Il y a aussi l'étalonnage à dominante verdâtre ou jaune-vert qui "enlaidit" certaines scènes. Pour le reste : image proposée au format 1.757 (constaté sur capture). Le film est en suédois. Il y a des sous-titres suédois raisonnablement discrets, mais pas de sous-titres français, ni anglais. Subtitles : swedish.

Commentaire pour chaque épisode :

Episode 1 : vilains fourmillements dans le ciel à 00'34-40, 00'49-51, 1'00-13 ; compression à la légèreté éléphantine à 41'56-42'11 ; légères rémanences sur visage à 43'06-08 ; problème de profondeur de champ à 38'23-29 ; de nombreux passages à dominante verte / jaune vert. Episode 2 : paquet de petits points blancs sur les 6 premières secondes ; compression bien visible à 5'30-37, 5'54-6'02, 7'43 ; côté couleur, le vert est toujours là, mais par intermittence. Episode 3 : encore des petits points blancs des 6 premières secondes ; c'est flou à 1'43-44 ; compression bien visible à 1'54-59, 2'45-46, 2'50-57, 7'39-42. Episode 4 : compression bien visible à 20'42-22'16, 36'09-23, 38'09-24, 40'34-37, 51'03-21 ; petit gel d'image au passage de couche (6'21 !). Peu de chose somme toute, mais cela suffit à gâcher la fête.

Le pour et le contre : en Suède, au début des années 1800, le vieux chevalier von Hancken mène une vie impécunieuse de hobereau, en compagnie de sa femme, de sa fille Nora, de son fils handicapé et du jeune précepteur de ce dernier. Se croyant atteint de tous les maux de la terre, il part en cure à Iglinge en emmenant avec lui toute sa famille. Lorsque le médecin lui annonce qu'il ne lui reste que six semaines à vivre, l'homme perd peu à peu la tête et se transforme en une sorte de Don Quichotte : il tombe amoureux d'une courtisane, entraîne les curistes dans l'organisation d'une fête en l'honneur du roi (qui, il en est sûr, va venir leur rendre visite), puis, voyant qu'il s'est fourvoyé, se lance dans une mini-révolution et dans la proclamation d'une république...

Ce téléfilm en quatre parties d'environ 52 minutes chacune est une libre adaptation d'un roman de Hjalmar Bergman (1883-1931). Si l'histoire n'est pas d'une limpidité exemplaire, c'est un travail de qualité, bien écrit, bien interprété, à des années lumière du calamiteux "Révolte des Chenapans" (Snapphanar) produit en 2006. On y retrouve Per Oscarsson, dans un rôle qui n'est pas sans rappeler celui de "La Faim" (tourné 34 ans plus tôt). On y retrouve également Mona Malm (jeune première dans les années 1950) et Tuva Novotny (qu'on voit beaucoup dans les films "made in Sweden" depuis 2000).

Vous ne pourrez découvrir ce film qu'à la condition de comprendre le suédois.