Kullamannen / L'homme de la colline (test DVD)

Kullamannen (L'homme de la colline)

Réalisateur : Leif Krantz
Année : 1967
Acteurs principaux : Olle Myrberg, Håkan Waldebrandt, Maria Lindberg, Staffan Hallerstam
Éditeur : Atlantic Film (édition suédoise)

Format vidéo : 4/3e
Image : bonne (quoique)
Son : bon
Suppléments : aucun
Remarques : édition de novembre 2006 ; bit rate moyen de 5,7 Mb/sec. Les choses commencent plutôt bien, mais se terminent de façon assez calamiteuse, "Peut mieux faire" donc. Points forts : c'est plutôt bien ; bonne impression d'ensemble pour ce qui touche à la propreté des copies (voir détails ci-dessous) ; noir & blanc allant de bon à très bon ; bonne définition (à quelques rares défaillances près) ; et bonne stabilité globale (sauf sur l'épisode 7). Points faibles : l'encodage du dernier épisode — le plus important — n'est ni fait ni à faire et vient tout gâcher ; on pourra aussi regretter que les épisodes 2 à 6 n'aient pas la même qualité de noir & blanc que l'épisode 1 (d'une manière globale, si leur image est très convenable, elle est un peu moins lumineuse et plus grise). Pour le reste : image proposée au format 1.305 (constaté sur capture). Côté audio, il n'y a bien sûr que la version originale en suédois. Le disque propose un sous-titrage suédois discret. Pas de sous-titres français, ni même anglais. Iincidemment, on signalera que les épisodes sont assez courts, et que, si l'on enlève le petit "si vous avez manqué le début" de chaque opus et les génériques de début et de fin, il y a environ 22 minutes de film à chaque fois. L'éditeur a sorti "Kråkguldet", une autre série pour enfant de Leif Krantz (1969). Subtitles : swedish, none.

maria lindberg, håkan waldebrandt et staffan hallerstam

Commentaire pour chaque épisode :

Föräldrafritt (Sans les parents) : si les première secondes sont un peu abîmées (00'01-05), c'est l'épisode qui présente la plus belle image ; on a quand même relevé de belles griffures à 24'52 et 25'37 et un gros scratch à 27'24 ; seul bémol, la piste audio est un peu sourde. Victoria med 'c' (Victoria avec un "c") : sur cet épisode, l'image est plus grise tout en restant convenable ; ce qu'on perd en qualité de noir & blanc, on le gagne en clarté sur la piste audio. Möte bland svin (rencontre à la porcherie) : même chose que pour l'épisode 2, l'image reste relativement grise (quelques secondes bien ternes à 22'33-47), mais ne présente pas de défaut particulier (si ce n'est une ondulation à 13'59-14'00) et deux trois bizarretés dans le sous-titrage. De underliga psalmerna (Des cantiques bien étranges) : après le générique, à 2'16, l'image devient assez belle, mais, par la suite, on a de nouveau quelques variations dans la qualité des contrastes. Vi går under jorden (Dans les entrailles de la terre) : pas de défaut notable si ce n'est un problème de profondeur de champ à 16'32-35. Kastrup 57 (la consigne n°57) : bon transfert dans l'ensemble, on signalera simplement un passage plus gris à 26'19-27'18. Två vita, två blå (Deux blanches, deux bleues) : c'est l'épisode du dénouement et c'est une catastrophe ; si l'image redevient plus claire, avec de beaux contrastes, on remarque vite qu'elle est bruitée, moins propre et qu'elle présente quelques belles rémanences (voir les visages des deux comédiennes à 2'03-05) ; on a aussi relevé quelques "mouvances" à 2'48-51 (voir les planches), 7'53-8'06 (l'entrée de la grotte), et, surtout, une horrible compression sur tous les plans tournés dans la grotte (avec une image d'aspect "grillagé" à 3'52-4'00, 8'14-9'05, 10'13-12'26, 12'40-16'27, 18'42-19'22, 20'07-21'54, 22'09-41).

Le pour et le contre : Dans la seconde moitié des années 1960, dans le sud de la Suède, Kaj et son petit frère Tommy vont passer quelques jours de vacances chez leurs cousins Peter et Marianne. Pendant que les parents font un voyage en Italie, les quatre enfants se retrouvent bientôt confrontés à des événements et des personnages mystérieux.

Avec cette série, on tient une sorte de "Club des 4 et le mystère de la bague", ou, plus exactement, de "Club des 3 et demi" (comme le dit le plus jeune des enfants). Pour tout dire, les plus de 11 ans peuvent passer leur chemin et il n'est même pas sûr que les enfants d'aujourd'hui seraient captivés par les aventures en noir & blanc de notre quartette des années 1960. Cela se regarde, bien sûr, et le réalisateur parvient à nous tenir en haleine jusqu'au dernier épisode, mais, cela reste très enfantin et parfois surjoué. C'est une "madeleine de Proust" télévisuelle pour quarantenaires suédois, et une curiosité pour les autres (incidemment, les connaisseurs seront amusés de voir Helsingborg en 1967-68 dans les épisodes 1 et 7).

Vous ne pourrez profiter de ce DVD que si vous êtes capables de comprendre le suédois.