Points
forts : bonne impression
d'ensemble pour ce qui touche à la propreté
de la copie (peu de points blancs, mais quelques défauts
de pellicule plus ou moins visibles, quelques scories
assez grosses... voir "points faibles") ; d'une
manière générale, les couleurs sont
joliment saturées ; bonne définition (à
deux défaillances près à 30'57-31'03
et 46'30-47'00) ; c'est stable, pas de "mouvances"
constatées. Points faibles : le
film lui-même... Côté "outrages
du temps", je signalerai quelques scories assez grosses
comme à 50'05-07, deux poinçons, quelques
poils de nez dans le haut du cadre — comme à
37'39-38'23 — et de fines griffures verticales à
1h11'17-29 et 1h15'48-54. J'ai aussi relevé quelques
variations de chroma plus ou moins prononcées (on
passe — ici et là — d'une légère
dominante magenta à une dominante bleue, ou du
bleu au jaune, et inversement) et des séquences
à l'image plus ou moins bruitée (00'20-1'11,
1'37-48, 9'28-36, 16'30-42...). Pour le reste
: image proposée au format 2.286 (constaté
sur capture). Dans la rubrique "suppléments"
on retiendra une interview sur l'écrivain Charles
Williams (8'01) et un court métrage d'une profonde
vulgarité (17'07). Jaquette à l'esthétique
contestable. Pas de sous-titres. Subtitles
: none.
Le pour et le contre : ici, je ne donne
pratiquement jamais d'avis "artistique", mais,
pour ce film, je ferai une exception. En très résumé,
les fans de Lino Ventura, Jean Yanne et/ou Mireille Darc
doivent savoir qu'avec ce film on est beaucoup plus
proche d'une série Z à la Max Pécas
que d'une comédie policière bon enfant à
la Georges Lautner. Dans un des suppléments,
François Guerif s'interroge sur les raisons du
suicide de Charles Williams, l'auteur du roman dont le
film se veut l'adaptation. Pourquoi s'est-il suicidé ?
Nul ne le sait... Je me permettrai d'avancer une hypothèse
: il a dû voir le film ! |